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Que(er) sais-je ? LGBTphobies ordinaires

Qu’est-ce qu’une LGBTphobie ordinaire ? Où sont les limites entre blague et insulte ? Qui peut dire pédé, ou gouine, et quand ? Venez discuter de toutes ces questions ainsi que bien d’autres !

Retrouvons-nous lundi soir ( lundi 10 avril en F002 — site Descartes — de 20h à 22h) pour parler des LGBTphobies ordinaires, telles que nous les vivons pour certain-e-s ou telles que nous les véhiculons pour d’autres, dans la Société avec un grand S ou même à l’ENS, lors d’un échange ouvert, cordial, réflexif, informatif, et nous espérons safe, pour qu’une meilleure compréhension mutuelle s’installe.

 

Soirée ArcENScène

Les associations arcENSiel et ENScène fusionnent pour vous proposer une soirée inédite de son et de lumières qui excitera tous vos sens.

Au cours de cette soirée chimérique, nous aurons le plaisir de vous offrir un voyage hors de l’espace-temps. Musique queer électro, effets de lumière, stand à paillettes, en-cas licornesques, et une multitude de surprises vous guideront sur l’arcensiel du plaisir.

Alors sortez votre plus beau maquillage et vos plus beaux accessoires, il est l’heure de briller, car c’est votre moment, à vous les projecteurs !

Le bien-être psychologique

Il n’est pas toujours facile de s’accepter tel que l’on est et de supporter le regard des autres
lorsque le moule social du genre ou de la sexualité ne nous sied pas. La solitude touche énormément les personnes qui se sentent différentes, et parfois la honte ou la culpabilité se font ressentir à cause de la pression du cadre social. C’est effectivement toujours difficile de parler de notre moi profond lorsque les réactions des autres sont inconnues et peuvent malheureusement être violentes. L’ENS est heureusement ouverte sur toutes ces questions et c’est un des lieux où on ne te jugera pas, même s’il reste du travail.

N’oublie jamais que tu n’es pas seul.e, ArcENSiel regroupe justement des personnes qui sont passées par des périodes difficiles, qui ont eu ou ont encore des doutes sur elles-mêmes. N’hésite pas à venir parler avec nous, on sera ravi de t’accueillir et de discuter sereinement de tout et n’importe quoi !

En cas de besoin, les infirmières de l’ENS peuvent te prendre un rendez-vous avec la psychologue de l’école.

Projection d’Oriented de Jake Witzendeld

ArcENSiel et Champ Libre ont l’immense plaisir de vous inviter à la projection du film israëlien Oriented de Jake Witzendeld.

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Une courte description :

« Khadir est un « petit chéri » de Tel-Aviv qui vient d’une famille musulmane mafieuse bien connue. Il vit avec son petit-ami juif David et leur dalmatien Otis. Fadi est un nationaliste Palestinien convaincu qui tombe amoureux d’un « sioniste » Israélien. Naim doit confronter sa famille et révéler la vérité à propos de sa sexualité. Tous les trois sont tourmentés par leur soif de changement face à une situation apparemment sans espoir. Pendant ce temps, la menace de la guerre pèse…
Déterminés à « changer leur réalité », les trois meilleurs amis forme un groupe appelé « Qambuta », un groupe de résistance culturelle non-violente qui se bat pour l’égalité des genres et des nationalités. A travers leur activisme, ils posent la question de ce que cela veut dire de grandir avec le fardeau de la multi-identité. »

Le site du film : http://www.orientedfilm.com (bande annonce)

Informations pratiques :

La projection aura lieu le 04/01/2017 en Kantor à 20h. L’idée est que tout le monde puisse assister à la projection, et donc que le montant de la participation soit libre, mais d’un minimum de 2€ pour les non-adhérents à Champ Libre.

Le film sera en version originale et les sous-titres en anglais.

Une session Skype avec le réalisateur est prévue juste après la diffusion du film.

On espère que vous serez nombreux !

Les mémoires LGBT+ : formes et enjeux

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Du massacre d’Orlando à la disparition de Têtu et Yagg, en passant par les manifestations de la Manif pour Tous, la communauté LGBT+ française semble aujourd’hui se situer à une période charnière de son histoire. De tels événements peuvent amener à s’interroger sur la nécessité de trouver de nouvelles façons de lutter contre les LGBTphobies. Mais ils posent également la question des modalités de traitement de ces actualités, aussi bien aujourd’hui que pour les générations futures. C’est alors la thématique de la mémoire qui apparaît ici.

Le cycle des conférences ArcENSiel s’ouvrira donc autour de ce sujet qu’est la mémoire LGBT. Comment une mémoire LGBT s’est progressivement constituée et dans quel but ? Quelles en sont les principales composantes ? Faut-il parler d’une seule ou de plusieurs mémoires LGBT ? Dans quelle mesure une telle mémoire se fait réécriture de l’histoire ou non ?

Afin de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, nous aurons le plaisir d’accueillir différents intervenants, qui, chacun à leur manière, se révèlent acteurs de la constitution de cette mémoire :

– Isabelle Rivé, directrice du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation

– Michel Chomarat, fonds Michel Chomarat, Bibliothèque de Lyon

– Romain Vallet, rédacteur en chef du magazine Hétéroclite

– Stephanie Brunet, Isabelle Garric et Samantha Saïdi , militantes du Collectif Lesbien Lyonnais

Entrée gratuite et ouverte à tout le monde. Inscription préalable obligatoire pour toute personne voulant assister à l’évenement.

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Théâtre : Meurtres de la princesse juive, bon titre, publicité mensongère

Meurtres de la princesse juive, bon titre, publicité mensongère

tout public à partir de 15 ans

Serge entame un voyage au Pakistan pour oublier que son amant l’a quitté. Dans sa quête il croisera d’autres couples, autant d’occasions d’intrigues qui s’éclairent les unes les autres. Reste la question du comment vivre entre deux pays, entre deux voyages, entre deux sexualités ? Si le voyage est une solution pour fuir la banalité grise, celle-ci ne menace-t-elle pas de vous rattraper ? La pièce retranscrit le métissage de nos sociétés. Les religions s’y croisent. L’auteur raconte des histoires d’amour et joue de leur diversité : deux femmes, deux hommes, une femme plus âgée et un immigré, deux piliers de bar, un homme/une femme…, tout est possible. Le monde qu’il nous décrit est ouvert, joyeux mais âpre aussi. On s’y rencontre, on s’y perd. Il y est d’ailleurs question d’avions, d’aéroports, d’envols, de zones de transit, de frontières… Les personnages échangent des pensées cruelles, pudiques, désespérées, légères, toutes d’intelligence et d’humour mêlés. On cherchera en vain la présence d’une quelconque princesse juive dans cette comédie des erreurs et des errances amoureuses où les destins se croisent avec allégresse.

Représentation

Mercredi – 30 Novembre 2016 – 20h30                                                                                                              Jeudi – 01 Décembre 2016 – 20h30                                                                                                                Vendredi 02 Décembre 2016 – 20h30                                                                                                                Samedi 03  Décembre 2016 – 20h30

Les tarifs
Plein tarif : 25 €
Tarif retraité*, groupe adultes* : 19 €
Tarif réduit* : 14 €
Tarif réduit groupe* : 12 €
Tarif dernière minute* : 10 €

Compte-rendu : Que(er) sais-je ? Est-on tous.tes bisexuel.le.s ?

Voici le compte rendu de notre première table ronde. Il n’est ni nominatif ni exhaustif mais reprend la discussion dans sa globalité et rend compte des idées exprimées et développées. Un code alpha-coloré permet de suivre les paroles d’un même participant au court de la discussion. Bonne lecture, on espère vous voir à la prochaine. 😉

Que(er) sais-je ? Est-on-tous.tes-bisexuel.le.s

Actualités : Condamnation pour injure de l’ex-présidente d’Act Up

« Homophobes » : l’ex-présidente d’Act Up condamnée face à La Manif pour tous

Lors d’une action le 4 août 2013, des militants d’Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de La Manif pour tous barré de la mention « Homophobes » sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune.

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

L’ancienne présidente d’Act Up (jusqu’en août 2015), Laure Pora, a été condamnée mercredi 2 novembre en appel à 800 euros d’amende pour injure à l’encontre de La Manif pour tous, pour des affiches portant le logo de l’association opposée au mariage homosexuel barrée de l’inscription « Homophobes ».

En première instance, la plainte de La Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d’appel de Paris a eu une appréciation différente et a condamné la présidente d’Act Up, outre l’amende, à verser à La Manif pour tous 800 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros pour les frais de justice.

Des affichettes placardées sur la fondation Jérôme-Lejeune

L’avocat de l’association, Henri de Beauregard, s’est félicité de la décision, déclarant que « qualifier La Manif pour tous d’homophobe est une infraction pénale ». De son côté, l’avocate de Laure Pora qualifie la décision de « particulièrement injuste ». « Pour moi, il n’y avait pas d’injure », a estimé Karine Géronimi.

Lors d’une action le 4 août 2013, des militants d’Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de La Manif pour tous barrée de la mention « Homophobes » sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune — qui soutient la recherche sur la trisomie et la lutte contre l’avortement —, dont la présidente de l’association anti-mariage gay, Ludovine de La Rochère, est salariée.

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Act Up-Paris soutient la décision de son ancienne présidente de se pourvoir en cassation suite à sa condamnation en appel pour injures publiques dans l’affaire qui l’oppose à la Manif pour tous

publié en ligne : 3 novembre 2016

Le 4 août 2013, Act Up-Paris zappait la Fondation Lejeune en réaction à une action de militantEs de La Manif pour Tous témoignant de son accointance pour/avec la Russie et y réclamant l’asile politique, au moment où ce pays réprimait les minorités sexuelles et de genre par l’institution de lois criminalisant la « propagande homosexuelle ». Nous avions alors jeté du faux sang et collé des affiches dénonçant la Fondation Jérôme Lejeune, Ludovine de la Rochère et La Manif pour tous comme « homophobes ».

Des actions en justice ont suivi et deux affaires inquiètent encore l’association : Une plainte pour diffamation de Ludovine de la Rochère avec constitution en tant que partie civile de la Fondation Jérôme Lejeune sera examinée le 17 novembre en première instance.

La seconde est une plainte pour injures publiques de La Manif pour Tous. Après un premier jugement qui avait conclu à l’irrecevabilité de la plainte de LMPT, un appel avait été interjeté, et la cour d’appel a examiné l’audience sur le fond le 7 septembre, avec mise en délibéré du jugement au 2 novembre.

La décision rendue hier nous accable, puisque la présidente d’Act Up-Paris au moment des faits est condamnée à payer 800 euros d’amende, 800 euros de dommages et intérêts et 1500 euros de frais de justice à la partie adverse suite à ces « injures publiques ». L’association dans son ensemble endosse cette condamnation et exprime, à son ancienne présidente, tout son soutien.

RéuniEs ce 2 novembre au soir en Réunion Hebdomadaire, les militantEs d’Act Up-Paris ont pris la décision collective de ne pas se résigner à cette condamnation et d’accompagner par leur soutien leur ancienne présidente dans la démarche de se pourvoir, autant que faire se peut, en cassation dans cette affaire..

Notre analyse reste inchangée : l’adjectif « homophobe » n’est pas une injure, mais une caractérisation politique d’un propos qui méprise les gouines et les pédés, cautionne l’inégalité en droit avec les hétéros, alimente des discriminations et des violences. Comment faut-il designer ceux et celles dont les paroles et les actions s’opposent régulièrement à tout ce qui pourrait servir à l’émancipation des personnes LGBT ? Nous ne pouvons accepter que la cour d’appel nous prive ainsi d’un moyen de nommer et de dénoncer les discours politiques de nos adversaires. C’est cette position que nous allons chercher à faire valoir désormais, même si ce combat s’annonce long, rude et coûteux.

Association de lutte contre le sida issue de la communauté LGBT, Act Up-Paris est marquée de cette double expérience qui a démontré à chaque instant l’importance des termes et des adjectifs employés, pour nous caractériser et pour caractériser nos adversaires. Dans d’autres combats, qui ne sont pas indépendants, et notamment les luttes féministes ou encore les luttes antiracistes, cet enjeu a aussi son importance et nous observons avec inquiétude la facilité qu’ont des termes, et notamment le qualificatif « raciste », à être assimilés à des injures par une partie des réactionnaires.

Pour continuer de lutter contre toutes les discriminations, qui font le jeu de l’épidémie de VIH/SIDA et pour mener ses actions au quotidien, Act Up-Paris a toujours besoin de votre soutien.

Vous pouvez faire un don à l’association (http://www.actupparis.org/spip.php?…), nous soutenir en portant un badge ou un T-Shirt d’Act Up-Paris à commander (http://www.actupparis.org/spip.php?…), ou nous rejoindre le 26 novembre à la Mutinerie à Paris pour une soirée de soutien à la marche du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida.

Pour cELLEux qui ne peuvent le faire, et pour touTEs les autres, nous vous invitons à nous rejoindre le 1er décembre à 18h, pour marcher ensemble contre l’épidémie, et à participer à la mobilisation, qu’Act Up-Paris sait être en cours d’organisation, du 14 janvier pour les droits des LGBTIQ et la solidarité des minorités.

Contact presse : Mikaël ZENOUDA, président d’Act Up-Paris – 0613508980 – presidence@actupparis.org