Archives mensuelles : novembre 2016

Théâtre : Meurtres de la princesse juive, bon titre, publicité mensongère

Meurtres de la princesse juive, bon titre, publicité mensongère

tout public à partir de 15 ans

Serge entame un voyage au Pakistan pour oublier que son amant l’a quitté. Dans sa quête il croisera d’autres couples, autant d’occasions d’intrigues qui s’éclairent les unes les autres. Reste la question du comment vivre entre deux pays, entre deux voyages, entre deux sexualités ? Si le voyage est une solution pour fuir la banalité grise, celle-ci ne menace-t-elle pas de vous rattraper ? La pièce retranscrit le métissage de nos sociétés. Les religions s’y croisent. L’auteur raconte des histoires d’amour et joue de leur diversité : deux femmes, deux hommes, une femme plus âgée et un immigré, deux piliers de bar, un homme/une femme…, tout est possible. Le monde qu’il nous décrit est ouvert, joyeux mais âpre aussi. On s’y rencontre, on s’y perd. Il y est d’ailleurs question d’avions, d’aéroports, d’envols, de zones de transit, de frontières… Les personnages échangent des pensées cruelles, pudiques, désespérées, légères, toutes d’intelligence et d’humour mêlés. On cherchera en vain la présence d’une quelconque princesse juive dans cette comédie des erreurs et des errances amoureuses où les destins se croisent avec allégresse.

Représentation

Mercredi – 30 Novembre 2016 – 20h30                                                                                                              Jeudi – 01 Décembre 2016 – 20h30                                                                                                                Vendredi 02 Décembre 2016 – 20h30                                                                                                                Samedi 03  Décembre 2016 – 20h30

Les tarifs
Plein tarif : 25 €
Tarif retraité*, groupe adultes* : 19 €
Tarif réduit* : 14 €
Tarif réduit groupe* : 12 €
Tarif dernière minute* : 10 €

Compte-rendu : Que(er) sais-je ? Est-on tous.tes bisexuel.le.s ?

Voici le compte rendu de notre première table ronde. Il n’est ni nominatif ni exhaustif mais reprend la discussion dans sa globalité et rend compte des idées exprimées et développées. Un code alpha-coloré permet de suivre les paroles d’un même participant au court de la discussion. Bonne lecture, on espère vous voir à la prochaine. 😉

Que(er) sais-je ? Est-on-tous.tes-bisexuel.le.s

Actualités : Condamnation pour injure de l’ex-présidente d’Act Up

« Homophobes » : l’ex-présidente d’Act Up condamnée face à La Manif pour tous

Lors d’une action le 4 août 2013, des militants d’Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de La Manif pour tous barré de la mention « Homophobes » sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune.

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

L’ancienne présidente d’Act Up (jusqu’en août 2015), Laure Pora, a été condamnée mercredi 2 novembre en appel à 800 euros d’amende pour injure à l’encontre de La Manif pour tous, pour des affiches portant le logo de l’association opposée au mariage homosexuel barrée de l’inscription « Homophobes ».

En première instance, la plainte de La Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d’appel de Paris a eu une appréciation différente et a condamné la présidente d’Act Up, outre l’amende, à verser à La Manif pour tous 800 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros pour les frais de justice.

Des affichettes placardées sur la fondation Jérôme-Lejeune

L’avocat de l’association, Henri de Beauregard, s’est félicité de la décision, déclarant que « qualifier La Manif pour tous d’homophobe est une infraction pénale ». De son côté, l’avocate de Laure Pora qualifie la décision de « particulièrement injuste ». « Pour moi, il n’y avait pas d’injure », a estimé Karine Géronimi.

Lors d’une action le 4 août 2013, des militants d’Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de La Manif pour tous barrée de la mention « Homophobes » sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune — qui soutient la recherche sur la trisomie et la lutte contre l’avortement —, dont la présidente de l’association anti-mariage gay, Ludovine de La Rochère, est salariée.

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Act Up-Paris soutient la décision de son ancienne présidente de se pourvoir en cassation suite à sa condamnation en appel pour injures publiques dans l’affaire qui l’oppose à la Manif pour tous

publié en ligne : 3 novembre 2016

Le 4 août 2013, Act Up-Paris zappait la Fondation Lejeune en réaction à une action de militantEs de La Manif pour Tous témoignant de son accointance pour/avec la Russie et y réclamant l’asile politique, au moment où ce pays réprimait les minorités sexuelles et de genre par l’institution de lois criminalisant la « propagande homosexuelle ». Nous avions alors jeté du faux sang et collé des affiches dénonçant la Fondation Jérôme Lejeune, Ludovine de la Rochère et La Manif pour tous comme « homophobes ».

Des actions en justice ont suivi et deux affaires inquiètent encore l’association : Une plainte pour diffamation de Ludovine de la Rochère avec constitution en tant que partie civile de la Fondation Jérôme Lejeune sera examinée le 17 novembre en première instance.

La seconde est une plainte pour injures publiques de La Manif pour Tous. Après un premier jugement qui avait conclu à l’irrecevabilité de la plainte de LMPT, un appel avait été interjeté, et la cour d’appel a examiné l’audience sur le fond le 7 septembre, avec mise en délibéré du jugement au 2 novembre.

La décision rendue hier nous accable, puisque la présidente d’Act Up-Paris au moment des faits est condamnée à payer 800 euros d’amende, 800 euros de dommages et intérêts et 1500 euros de frais de justice à la partie adverse suite à ces « injures publiques ». L’association dans son ensemble endosse cette condamnation et exprime, à son ancienne présidente, tout son soutien.

RéuniEs ce 2 novembre au soir en Réunion Hebdomadaire, les militantEs d’Act Up-Paris ont pris la décision collective de ne pas se résigner à cette condamnation et d’accompagner par leur soutien leur ancienne présidente dans la démarche de se pourvoir, autant que faire se peut, en cassation dans cette affaire..

Notre analyse reste inchangée : l’adjectif « homophobe » n’est pas une injure, mais une caractérisation politique d’un propos qui méprise les gouines et les pédés, cautionne l’inégalité en droit avec les hétéros, alimente des discriminations et des violences. Comment faut-il designer ceux et celles dont les paroles et les actions s’opposent régulièrement à tout ce qui pourrait servir à l’émancipation des personnes LGBT ? Nous ne pouvons accepter que la cour d’appel nous prive ainsi d’un moyen de nommer et de dénoncer les discours politiques de nos adversaires. C’est cette position que nous allons chercher à faire valoir désormais, même si ce combat s’annonce long, rude et coûteux.

Association de lutte contre le sida issue de la communauté LGBT, Act Up-Paris est marquée de cette double expérience qui a démontré à chaque instant l’importance des termes et des adjectifs employés, pour nous caractériser et pour caractériser nos adversaires. Dans d’autres combats, qui ne sont pas indépendants, et notamment les luttes féministes ou encore les luttes antiracistes, cet enjeu a aussi son importance et nous observons avec inquiétude la facilité qu’ont des termes, et notamment le qualificatif « raciste », à être assimilés à des injures par une partie des réactionnaires.

Pour continuer de lutter contre toutes les discriminations, qui font le jeu de l’épidémie de VIH/SIDA et pour mener ses actions au quotidien, Act Up-Paris a toujours besoin de votre soutien.

Vous pouvez faire un don à l’association (http://www.actupparis.org/spip.php?…), nous soutenir en portant un badge ou un T-Shirt d’Act Up-Paris à commander (http://www.actupparis.org/spip.php?…), ou nous rejoindre le 26 novembre à la Mutinerie à Paris pour une soirée de soutien à la marche du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida.

Pour cELLEux qui ne peuvent le faire, et pour touTEs les autres, nous vous invitons à nous rejoindre le 1er décembre à 18h, pour marcher ensemble contre l’épidémie, et à participer à la mobilisation, qu’Act Up-Paris sait être en cours d’organisation, du 14 janvier pour les droits des LGBTIQ et la solidarité des minorités.

Contact presse : Mikaël ZENOUDA, président d’Act Up-Paris – 0613508980 – presidence@actupparis.org

Que(er) sais-je ? : « Comment faire genre/s ? »

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ArcENSiel, asso LGBT+ et queer de l’ENS de Lyon, continue sur sa lancée avec sa deuxième table ronde sur le sujet « Comment faire genre.s ? ».

Pour faire suite à notre table ronde sur la (bi)sexualité, nous nous intéresserons cette fois-ci au genre. La question comporte deux dimensions : la première est de nous demander si nous « sommes » un genre ou si nous le « faisons », « l’apprenons ».  Et la seconde est : Qu’est-ce qu’est le genre, est-il inné ou construit ? Avec l’utilisation du pluriel nous nous pencherons aussi sur la non-binarité du genre et l’éventail bien plus complexe « des genres » dans leur pluralité. C’est sur ce thème que l’on vous invite tous, adhérent.e.s ou non, à venir débattre et partager en F001 à Descartes le mardi 14 novembre à 20h. Que vous soyez expert.e ou novice, vous êtes les bienvenu.e.s.

Les adhérent.e.s, vous êtes en particulier convié.e.s à venir dès 19h30 pour l’AGE, votre présence est plus que souhaitable même si vous ne participez pas au débat, le bon fonctionnement de l’asso en dépend 🙂 .

On vous invitera tous à nous suivre en K-fêt après 22h pour continuer la discussion de façon moins formelle.
Comme toujours les goodies seront là, prêts à la vente 😉 .

Venez nombreux !!